
Santé sexuelle et alimentation
7 avril 2015
Cette année, pour la Journée mondiale de la Santé, l’OMS a choisi le thème de l’alimentation. Savons-nous reconnaître la qualité de nos aliments? « De la ferme à l’assiette », nous avons tous un rôle à jouer. Lire les étiquettes, poser des questions sur la provenance, choisir le moins transformé, le plus proche, le plus sain!
On ne le dira jamais assez : pour être en santé, il faut bien manger. Et, bien sûr… santé sexuelle et bonne santé sont indissociables.
Oui, c’est prouvé : alimentation et désir sexuel sont directement liés!
Le site Web Terrafemina publiait en janvier dernier un article avec quelques explications sur le lien entre la santé sexuelle et l’alimentation. En bref, ça se résume à ceci : pour vivre, l’être humain a besoin de deux gaz : l’oxygène et le monoxyde d’azote. L’oxygène, on le trouve dans l’atmosphère. Par contre, nous fabriquons le monoxyde de carbone, qui est responsable de la fluidité sanguine, moteur de l’excitation sexuelle. C’est l’arginine, un acide aminé fabriqué par le foie et les protéines alimentaires, qui permet la vasodilatation des artères et donc la fabrication de monoxyde d’azote. Et c’est la production de ce gaz qui nous permet d’être suffisamment excités pour avoir une vie sexuelle épanouissante. Et pour cela, nos cellules ont besoin que notre alimentation soit équilibrée, suffisamment riche en antioxydants, en vitamine D et en calcium.
Certains suggèrent de rechercher des aliments riches en arginine, qui optimisent la circulation sanguine. On sait qu’une meilleure irrigation sanguine est bénéfique à la fois pour les hommes (une meilleure érection), et pour les femmes (le clitoris, comme on sait, a ses propres propriétés érectiles, tout comme les tissus avoisinant la vulve). L’article de Terrafemina conclut ainsi : « Un flux sanguin équilibré est le garant d’une vitalité parfaite, d’un afflux royal d’extases »…
Les phtalates : à proscrire
La malbouffe et désir sexuel : un mauvais mélange. On dit que c’est surtout en raison de la forte proportion de phtalates qu’on y trouve, auxquels on attribue parfois une baisse de libido chez les femmes. Il semble que les phtalates, que l’on retrouve également dans certains emballages en plastique (ils contribueraient à rendre le plastique plus flexible et durable!), agissent comme perturbateurs endocriniens, et ont un effet sur le niveau d’œstrogènes et par le fait même sur désir sexuel des femmes.
Bien manger pour contrer la dysfonction érectile
Le centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal établit un lien direct entre santé sexuelle et la bonne alimentation, déclarant que pour avoir une vie sexuelle active, il faut manger santé!
Il semble que le fait d’apporter certaines modifications aux habitudes alimentaires peut permettre de contrer certaines maladies qui ont un lien avec la dysfonction érectile, communément appelée « l’impuissance », qui affecte près d’un homme sur deux.
Quand elles ne sont pas liées à des troubles psychologiques (le stress ou l’anxiété, par exemple), la majorité des cas de dysfonction érectile sont attribués à des causes organiques qui diminuent l’afflux du sang dans le pénis.
Mais dans certains cas, il peut s’agir de causes qui dépendent directement des habitudes alimentaires, notamment de l’hypertension (« haute pression »), l’hypercholestérolémie et le diabète. Et l’alimentation peut tout changer!
Bon appétit!
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Sources, références et liens utiles :
Pour une vie sexuelle active, mangez santé!
Sexe et nutrition, ou les plaisirs de la bouche (et de l’esprit)